Le mythe du miroir magique | histv (2024)

Le mythe du miroir magique

Lorsqu’à la fin des années 1920 la télévision a commencé à devenir une réalité technologique, Berthold Laufer, conservateur de la section d’anthropologie du Musée d’histoire naturelle de Chicago, publia un article «The Prehistory of Television» qui réunissait quelques exemples tirés de contes et récits anciens décrivant des dispositifs optiques magiques (coupes, miroirs, télescopes) permettant de voir à distance [1]. Laufer, qui avait publié un ouvrage sur le rêve de voler comme anticipation de l’aviation, voulait ainsi illustrer, dans une perspective humaniste, la contribution du rêve, de la littérature à l’élaboration de technologies nouvelles. Les quelques exemples qu’il citait (extraits du Livre des Rois, des Mille et une nuits, des Histoires véritables de Lucien de Samosate, …) ne constituaient que des premiers repères. D’autres chercheurs après lui, en particulier Jurgis Baltrusaitis dans son ouvrage aujourd’hui classique Le miroir[2], devaient compléter une collecte qui reste à systématiser en tenant compte des progrès de la philologie, des études historiques et de l’accessibilité numérique.[3] L’importance du corpus inflige un cinglant démenti à l’affirmation de Friedrich Kittler, le fondateur allemand des Medienwissenschaften, qui dans ses Cours berlinois affirmait de manière abrupte que «avant qu’elle ne soit mise au point, la télévision, contrairement au film, ne pouvait même pas être rêvée [4]».

Le thème littéraire du miroir magique est ancien et découle des pratiques de catoptromancie, c’est-à-dire de ladivination d'après les figures apparaissant dans un miroir, identifiables aussi bien dans l’Egypte ancienne, la Rome antique, la tradition taoïste, les cultures magiques arabes et africaines, ainsi que dans les traditions ésotériques européennes, au Moyen-Âge et à la Renaissance. Les fonctions du miroir magique sont diverses: il est supposé aider à l’introspection, à l’autoscopie déformée, à la divination, à la vision rétrospective ou prospective, à l’évaluation amoureuse des personnes, à la vision à distance, à la surveillance aussi, des personnes aimées ou des ennemis, …

Une des histoires fondatrices du mythe, celle du pharaon Nectanébus est rapportée par le Pseudo-Callisthène dans le Roman d’Alexandre, au IIe ou IIIe siècle apr. J.-C. Nectanébus pratique la lécanomancie, technique de divination par le moyen de l'eau ou de l'huile dans un plat.: ayant vu, dans le reflet d’un bassin d’eau, les armées perses se rapprocher, le pharaon comprend sa défaite prochaine et se réfugie en Macédoine, où il séduit Olympia, la femme de Philippe de Macédoine. Il devient ainsi le père d’Alexandre le Grand[5]. Cette histoire de roi magicien a curieusem*nt échappé à James Frazer et à Marcel Mauss, bien qu’elle eût été largement diffusée au Moyen Âge et jusqu’à la Renaissance par de nombreuses traductions[6]. Une des versions les plus intéressantes pour notre propos est celle qu’en donna un traducteur anglo-normand, travaillant à la cour des Plantagenet, Thomas de Kent, Le Roman de toute chevalerie. C’est en effet dans ce texte que l’on trouve les premières occurrences en français des mots imagination et simulation et le mot artimage qui anticipe l’apparition plus tardive dans notre langue du mot magie[7].

Durant le Moyen Âge et la Renaissance, les rapports entre les dispositifs et appareils optiques et la magie sont complexes. L’Église se méfie de ceux que le philosophe Jean de Salisbury appellera, dans son Polycraticus (1159), les speculari, les magiciens qui «pratiquant la divination dans des objets polis et luisants, tels que les épées resplendissantes, les bassins et les coupes, les miroirs de toute espèce, répondent aux questions des gens curieux». [8] La bulle Super illius specula(1326 ou 1327), édictée par le Pape Jean XII, décrète pour la première fois que certaines pratiques magiques (fabrication d'images, d'anneaux, de vases ou de miroirs) dérivent directement de l'invocation des démons. Les personnes qui se livrent à de telles pratiques, lorsqu’elles ont pour objet de contraindre les démons, sont susceptibles des peines réservées aux hérétiques[9]. La croyance dans des dispositifs optiques surnaturels, mis à disposition des souverains par des alchimistes pour leur permettre de voir les ennemis à distance ou de voir l’avenir, se développe au XVIe siècle (bouclier poli offert par le philosophe Mercure à Louis XII, miroir magique montré par John Dee à la reine Elisabeth, miroir de Pythagore utilisé par François Ier) et trouve son apogée au début du XVIIe siècle avec les accusations portées contre le Père jésuite Cotton, soupçonné d’avoir conseillé Henri IV en recourant à un «miroir constellé».

Ce texte est extrait de LANGE A., "Maîtrise de la distance, ubiquité et jeux avec le cadre. L’héritage du mythe du miroir magique à l’ère numérique" in ALMIRON M., BAZOU S., PISANO G.(dir.),Magie numérique.Les Arts trompeurs. Machines. Magie. Médias, Presses universitaires duSeptentrion, 2020

Pour l'iconographie d'accompagnement de cet article, voir ici la présentation Prezi.

[1] LAUFER, B."The Prehistory of Television",Scientific Monthly, November 1928, p.455-459

[2] BALTUŠAITIS J., Le miroir. Essai sur une légende scientifique. Révélations, science-fiction et fallacies, Elmayan / Le Seuil, Paris, 1978.

[3] LEDOS J.-J.,"L'imaginaire et la vision à distance",Culture technique,n°24, Paris, février 1992; LANGE, A.,"Le miroir magique. La vision à distance par le biais de l’électricité à la fin du XIXe siècle et l’historiographie des origines de la télévision"in "Télévision et histoire",Recherches en communication, n°14, Université catholique de Louvain, Louvain, 2000.; MAILLET A., «Un oubli de l’histoire du regard. Devant le miroir divinatoire, puissance magique de la forme circulaire», in BARTHOLEYNS G., Politiques visuelles, Les Presses du réel, 2016, pp. 197-218; LANGE, A., Le mythe du miroir magique, en préparation.

[4] KITTLER, F., Médias optiques. Cours berlinois 1999, Traduit sous la direction d’Audrey Rieber, L’Harmattan, Paris, 2015, p.238.

[5] PSEUDO CALLISTHENE,Le Roman d'Alexandre, traduit et commenté par Gilles Bounoure et Blandine Serret,"Les Belles lettres», Paris, 1992.

[6] La littérature scientifique sur le Roman d’Alexandre est abondante. Voir GAULLIER-BOUGASSAS, Catherine (dir.), La fascination pour Alexandre le Grand dans les littératures européennes (Xe-XVIe siècle), 3 volumes, Brepols, Turnhout, 2014

[7] Thomas de KENT, Le Roman d’Alexandre ou le Roman de toute chevalerie. Traduction, présentation et notes de Catherine Gaullier-Bougassas et Laurence Harf-Lancner, avec le texte édité par Brian Foster et Ian Short, Honoré Champion, Paris, 2003.

[8] Cité in DELATTE A., La catoptromancie grecque et ses dérivés, Vaillant-Carmanne, Liège, 1931, p. 15.

[9] BOUREAU A.,Satan hérétique. Naissance de la démonologie dans l'Occident médiéval (1280-1330), Odile Jacob, Paris, 2004, p.9v

Le mythe du miroir magique | histv (2)
Le mythe du miroir magique | histv (3)

La gravure du miroir magique de Catherine de Médicis que Liesegang reproduit en ouverture de la deuxième édition deBeiträge zum Problem des electrischen Fernsehens,Probleme der Gegenwart, Leipzig, 1899.

Mais bientôt l’étude de la catoptrique va faire partie des investigations des tenants de la “magie naturelle”, terme qui (par opposition à la magie noire) va recouvrir pendant plusieurs siècles l’essor balbutiant des sciences expérimentales, mêlant observation de la nature et histoires fabuleuses, ce que Michel Foucault analysera comme l’épistémé de la Renaissance. Pour le philosophe Roger Bacon, les termes de magie et d’expérimentation tendent à se confondre.[10] Crédité de l’invention du microscope, des débuts de l’optique expérimentale[11], auteur de textes sur les miroirs concaves et les miroirs convexes, sur les reflets dans un miroir brisé, sur le miroir ardent, Roger Bacon conserve néanmoins quelques croyances anciennes sur le pouvoir des miroirs: il évoque dans son Opus maius les miroirs qu’Alexandre le Grand, sur le conseil d’Aristote, utilisa pour renvoyer le regard du serpent « de sorte que celui-ci fut détruit par son propre venin» et le miroir tâché de sang des femmes au moment de leurs menstrues[12]. Dans sa réflexion sur la vision télescopique, Bacon rapporte également cette histoire peu crédible de César utilisant de gigantesques miroirs pour observer, depuis la côte gauloise, la disposition des camps et des troupes sur l’île britannique[13]. Dans la continuation de Bacon, Gambiattista della Porta, puis encore les deux pères jésuites Athanasius Kircher et Kaspar Schott s’intéresseront – dans le cadre de leurs travaux de «magie naturelle» - aux dispositifs de miroirs permettant de voir à distance. Ils sont les promoteurs d’une pratique de jeux d’optiques de divertissem*nt dont les prestidigitateurs et les magiciens numériques sont les lointains héritiers. Schott, dans son traité Magia optica, ne manque pas de souligner les effets d’émerveillement et de peur que suscitent les jeux de miroirs. Kircher, quant à lui, intitule la partie III de la première édition de son Ars Magna Lucis et Umbrae (1647) «Magie catoptrique, ou de la représentation prodigieuse des choses au moyen des miroirs».

[10] CARTON R., L'expérience physique chez Roger Bacon :contribution à l’étude de la méthode et de la science expérimentales au XIIIe siècle, Vrin, Paris, 1924, p.172.

[11] AIMELET HENNIQUEAU, Catherine, Roger Bacon et la recherche scientifique au XIIIème siècle, Thèse de Doctorat en médecine, Paris, 1982, pp.68-71.

[12 DELAURENTI, Béatrice, «La fascination et l'action à distance: questions médiévales (1230-1370)», Médiévales, Printemps 2006, p. 137-154.

[13] BACON Roger, De Mirabilis potestate artis et naturae, Paris, 1543, p. 172. Traduction française De l’admirable pouvoir et puissance de l’Art et de la Nature, Lyon, 1557, p.21. Cité par Baltrušaitis, op.cit. p.153, d’après A. Poisson, trad. Et comm., Paris, 1893, p.37.

Le mythe du miroir magique | histv (4)

Scène du miroir magique dans La Belle et la bête de Madame Leprince de Beaumont (1756), Librairie Hachette, v;1870

L’essor de l’expérimentation et le développement de l’esprit critique renvoient progressivement le thème du miroir magique au seul domaine de la littérature, dans le théâtre élisabéthain, puis dans les contes et fantaisies orientaux du XIXe siècle et, enfin, dans la littérature romantique (Goethe, Walter Scott, Musset, Balzac, Nerval …). Dès le XVIIIe siècle, le mythe s’érode et le syntagme «miroir magique» devient un grand signifiant flottant.

La persistance du mythe du miroir magique est cependant attestée par la référence qu’y font deux pionniers de la réflexion sur la possibilité de «voir à distance par l’électricité»: en 1878 le polymathe polonais Julian Ochorowicz cite, dans un article «Sur la possibilité de construire un appareil pour envoyer des images optiques à n'importe quelle distance», le miroir de Pythagore, supposé avoir été utilisé par François Ier durant la bataille de Milan[14]. En 1891, un autre pionnier, le grand chimiste Eduard Raphael Liesegang, dans sa brochure sur la télévision – la première publiée en Allemagne sur le sujet - place en exergue le «Was sehe Ich?» de la célèbre scène de la cuisine des sorcières dans le Urfaust de Goethe et évoque divers exemples littéraires de miroirs magiques[15].

De telles références ne sont pas simples coquetteries littéraires de la part de scientifiques cultivés. Elles témoignent plutôt des frontières encore incertaines, en cette fin de XIXe siècle, entre le texte scientifique et l’essai. L’intérêt que d’autres scientifiques tels que Charles Cros ou Camille Flammarion manifestent pour la vision à distance et la communication avec les éventuels habitants de la planète Mars participe de ce même moment historique où intérêt scientifique et mythologie ne sont pas encore nettement séparés. Cette confusion peut d’ailleurs être inhibitrice chez les esprits les plus austères. Un des assistants de Ferdinand Braun rapportera que le grand physicien refusa de prendre en considération les possibles utilisations pour la télévision du tube cathodique qu’il venait d’inventer. Pour le savant protestant, le terme Fernsehen était encore tout chargé d’un de ses sens initiaux, la voyance, et un projet d’appareil de vision à distance ne pouvait être qu’un hocus pocus[16].

Les progrès scientifiques en matière de vision à distance ne viendront évidemment pas de la mythologie, mais de la rencontre entre physiologie, physique, chimie et mathématiques. La catoptrique continuera à jouer son rôle, nombre d’hypothèses d’analyse de l’image recourant ou proposant de recourir à des dispositifs à base de miroirs: miroirs oscillants théorisés par Maurice Leblanc (1880 ) et expérimentés, entre autres par Jan Sczepanik (1898) et Édouard Belin (1904), dispositif à doubles miroirs (Georges Rignoux,1906) et surtout systèmes à base de roue à miroirs, suggérés dès 1882 par Ll.B. Atkinson, théorisés en 1889 par Lazare Weiller et utilisés dans différents systèmes opérationnels dans les années 30, notamment par John Logie Baird, Denys Von Mihaly et par le système de haute définition Scophony[17].

André Lange, Septembre 2018

[14] OCHOROWICZ J. "O możności zbudowania przyrządu do przesyłania obrazów optycznych na dowolną odległość.", Kosmos, 3/1878 ["Sur la possibilité de construire un appareil pour envoyer des images optiques à n'importe quelle distance."],

[15] LIESEGANG, R.E. Beiträge zum Problem des electrischen Fernsehens. Probleme der Gegenwart, Band 1. Liesegang Verlag, Düsseldorf, 1891

[16] Souvenir de Max Dieckmann rapporté dans J. S. DIECKMANN, Ferdinand Braun. Der blaue Punkt, Hildersheim, January 1958, cité par F. KURYLO et C. SUSSKIND, Ferdinand Braun. A Life of the Nobel Prizewinner and Inventor of the Cathode-Ray Oscilloscope, London, The MIT Press, Cambridge Massachussetts, 1981, p. 100.

[17] Voir SHIERS, G., Early Television. A Bibliographical Guide to 1940, Garland Publishing, New York and London, 1997; LANGE A., “Elégie pour la roue à miroirs”, Site “Histoire de la television”.

André Lange, L'invention littéraire de la vision à distance, Colloque international Télé-Visions (INHA, Paris, 4 octobre 2023)

Canulars et fantaisies
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FAQs

Quel est le pouvoir du miroir ? ›

Le miroir : symbole de la vérité

Cependant, quelque soit la culture, le miroir garde la même fonction et la même symbolique : il permet de se voir tel que l'on est. Il ne ment pas et est révélation de vérité. Il met en avant, sans le cacher, les défauts et les qualités de la personne qui se regarde dedans.

Quelle est l'histoire du miroir ? ›

Au milieu du XVIe siècle, des verriers de l'île de Murano, à Venise, ont la brillante idée de revêtir une plaque de verre d'un alliage de mercure et d'étain. Cette innovation technique majeure vient révolutionner l'industrie. Enfin, fini l'aspect vitreux et sale du miroir !

Quel est le principe du miroir ? ›

Toute similitude ou différence entre l'objet et l'image nous indiquera comment la lumière est réfléchie par le miroir. Tout d'abord, étudions une similitude. Tout objet réfléchi dans un miroir créera une image qui apparaîtra comme ayant la même taille que l'objet. Autrement dit, l'image aura la même taille que l'objet.

Quel est le nom du miroir qui montre les désirs les plus profonds ? ›

Le Miroir du Risèd est un miroir magique qui, selon Albus Dumbledore, montre "le désir le plus profond et le plus désespéré de nos cœurs". Le nom "Risèd " correspond à "désir" écrit à l'envers, comme s'il se reflétait dans un miroir.

Pourquoi il faut couvrir un miroir la nuit ? ›

Le fait d'avoir trop d'énergie dans une pièce est tout aussi désavantageux que trop peu d'énergie dedans. L'énergie accrue par la présence d'un miroir garantit qu'il est plus difficile pour vous de vous reposer et que votre sommeil est par conséquent plus agité et moins reposant.

Qu'est-ce que l'effet miroir en spiritualité ? ›

Pour notre inconscient, le miroir, ça signification, entre dans notre monde symbolique. Il est interressant d'observer qu'il reflète notre âme et donc notre inconscient. Quand le miroir est fracturé, c'est notre esprit qui est brisé. Cela veut dire que nous sommes dépressif ou en dépression.

Quel est l'effet du miroir ? ›

L'effet miroir, c'est ce comportement qui fait que nous imitons, sans le vouloir, les paroles, les gestes et attitudes de nos proches. Dans le monde professionnel, l'effet miroir peut être une technique pour négocier et même obtenir une promotion...

Pourquoi le miroir s'appelle une psyché ? ›

Du gr. ψ υ χ η ́ nom, dans la myth., d'une jeune princesse d'une très grande beauté dont Cupidon tomba amoureux; nom donné à ce miroir parce que la femme qui se voit dans cette glace s'y voit belle comme Psyché (Mozin-Biber 1812).

Pourquoi miroir sorcière ? ›

Le miroir sorcière Créé au XVe siècle pour surveiller du coin de l'œil les clients d'une boutique, soupçonné d'avoir des pouvoirs magiques, il est aujourd'hui un classique très recherché des intérieurs design.

Quelle est l'étymologie du mot miroir ? ›

L'étymologie du mot "miroir" vient du verbe "mirer", venant du latin "mirare" signifiant regarder attentivement. La loi de Descartes explique bien la faculté de ce simple objet physique qui peut réfléchir notre image.

Pourquoi le miroir réfléchit ? ›

Les surfaces qui réfléchissent le mieux la lumière sont très lisses, comme un miroir en verre ou un métal poli, bien que presque toutes les surfaces réfléchissent la lumière dans une certaine mesure.

Pourquoi offrir un miroir signification ? ›

Un miroir reflète la beauté et peut être offert comme un symbole d'appréciation de la beauté de la personne à qui il est donné. Il rappelle également à la personne de prendre le temps de se contempler et de s'apprécier.

Quel est le pouvoir d'un miroir ? ›

Son pouvoir réfléchissant permet une mise en abyme du sujet, tandis que sa manipulation permet une mise en rapport avec une série d'autres personnes. Le miroir rend ainsi possible un travail complexe sur l'identité à travers une mise en relation ambiguë du soi et de l'autre.

Quelle est la symbolique du miroir ? ›

Objet en apparence anodin de la vie courante, le miroir n'en est pas moins porteur d'une riche symbolique. Outil de connaissance, de soi-même comme de l'univers et des dieux, il favorise, si l'on évite de tomber dans le piège qu'il nous tend du narcissisme et de la vanité, l'accès progressif à la lumière spirituelle.

Qui est le créateur du miroir ? ›

En 1835, le chimiste allemand Justus Von Liebig invente le premier miroir argenté en verre. C'est à partir de ce moment là, que le miroir va apparaître dans de nombreux foyer bourgeois et devient un produit de luxe à part entière, signe de richesse.

Est-il bon d'avoir un miroir dans sa chambre ? ›

Selon le Feng Shui, il est déconseillé de placer un miroir dans une chambre, cela a pour propriété de vider les occupants de cette chambre de leur énergie. Si vous tenez toutefois à installer un miroir dans votre chambre pour des raisons pratiques, évitez de l'installer face au lit.

Comment enlever la malédiction du miroir cassé ? ›

Pensez à vous munir d'une poignée de sel dans votre main droite et à la jeter par-dessus votre épaule gauche. Le bain de sels peut aussi avoir des vertus relaxantes alors n'hésitez pas à y recourir. Le bicarbonate de soude utilisé dans un bain est souvent préconisé pour inverser une malédiction.

Pourquoi mettre un miroir à la porte d'entrée ? ›

Un miroir pour agrandir visuellement l'espace

Judicieusem*nt placé à proximité de fenêtres ou de portes, un miroir reflète la lumière naturelle et crée l'illusion d'une pièce plus grande qu'elle ne l'est réellement.

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